Que faut-il payer lorsqu'on est micro entrepreneur ?

Pour ne pas avoir de surprises après la création de votre statut !

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Écrit par Michel
Mis à jour il y a plus d’une semaine

Sommaire:


À l’inscription

Il n’y a rien à payer. Certains sites vous proposent cependant une assistance privée pour vous accompagner dans vos formalités. Vous pouvez décider de faire les démarches gratuitement et sans aide si vous remplissez les formulaires vous-même.


Une fois la micro-entreprise créée

Quand on se lance en micro-entreprise (auto-entreprise), il y a 3 choses obligatoires à payer : les cotisations sociales, les impôts et la CFE.

  • Les cotisations sociales :

    Ces cotisations servent à bénéficier des prestations sociales :

    • indemnités journalières maladie, maternité, paternité

    • aides de la CAF (prime d’activité, APL, etc.)

    • retraites de base et complémentaire

    • capital décès

    Leur montant dépend de l’activité : 

    • vente de marchandises : 12,8 %

    • prestation de services : 22 %

      Elles sont à payer à l’URSSAF sur le site autoentrepreneur.urssaf.fr.

  • Les impôts :

    Les impôts servent à financer les infrastructures en France. Ils sont à payer une fois par an, lors de la déclaration de revenus. Deux modes d’imposition sont proposés en micro-entreprise : l’imposition classique ou le versement libératoire.

    L’imposition classique repose sur le fait de déclarer le chiffre d’affaires réalisé l’année dernière à l’administration fiscale. Cette dernière applique un abattement forfaitaire de 50 % (pour la prestation de services). Le résultat devient alors le revenu de l’auto-entrepreneur et vient s’ajouter dans le barème à tranches de l’impôt avec les autres revenus du foyer.

    Le versement libératoire permet de verser un pourcentage fixe du CA à l’URSSAF pour payer les impôts. Ce montant équivaut à 1,7 % du chiffre d’affaires (en plus des 22 %). Cela permet de savoir à l’avance combien l’auto-entrepreneur paie en charges sociales et impôts. Cette option est soumise à la condition d’avoir un revenu fiscal de référence (calculé sur l’année n-2) < 25 710 € pour une part.

  • La Cotisation Foncière des Entreprises :

    C’est une taxe foncière, locale, appliquée par le Service des Impôts des Entreprises. Comme vous n’avez pas de local, l’administration applique une base minimum pour 1m².

    La 1re année, aucun micro entrepreneur n’est redevable de la CFE. Pour les autres années, la CFE varie entre 150 et 350 € par an, à payer le 15 décembre. 

    🌟 Bonne nouvelle : la plupart des activités exercées par le biais de Wecasa sont exonérées de CFE (coiffure, esthétique, coaching, etc.).

Voilà, c’est tout pour les charges liées à la micro-entreprise.


Les autres dépenses

  • La carte d'artisan ambulant :

    En tant qu'artisan exerçant votre profession au domicile de particuliers, vous devez faire votre demande de carte d'artisan ambulant auprès de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat (CMA). Cette carte est obligatoire, sauf si vous n'exercez votre activité que dans la commune d'immatriculation de votre micro-entreprise.

    • Coût : 15 €

    • Renouvelable tous les 4 ans

    • Délai de traitement : 1 mois à compter de la demande. Il est possible d’obtenir une carte provisoire pour commencer immédiatement votre activité.

  • L’assurance responsabilité civile professionnelle :

    Cette assurance vous couvre dans l’exercice de votre activité en micro-entreprise. Wecasa vous couvre déjà dans le cadre de vos prestations réalisées via la plateforme.

    • Coût : 10 à 30 € / mois

    • Option : assistance juridique

  • La prévoyance et la mutuelle : 

    L’auto-entrepreneur est affilié à la Sécurité Sociale des Indépendants et reçoit des indemnités journalières en fonction du chiffre d’affaires réalisé. Selon les situations, il est possible que vous ne puissiez rien recevoir de la Sécurité sociale. C’est pour ça qu’il faut souscrire une prévoyance santé et/ou une mutuelle.

    • Coût : 50 à 100 € par mois

    • Prévoyance santé : complément de revenus en cas d’arrêt

    • Mutuelle : complément de remboursements de soins spécialistes (ophtalmologue, etc.)

  • La médiation de la consommation : 

    Dès lors que vous travaillez avec des particuliers, vous êtes dans l’obligation d’adhérer à un dispositif de médiation de la consommation. Cela permet à votre client de faire appel à un médiateur en cas de litige avec vous.

🌟 Comment effectuer l'ensemble de ces déclarations ? On vous explique tout ici !

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